-
Au bord de l’aquarelle – (RC )
-
Les couleurs transparentes se posent,
Et laissent les reflets en papier blanc,
Il faut les contourner,
Pour que la caresse de l’éclat
De la lumière,
Prenne tout son sens,
Et que le ciel éblouissant,
Se tienne à distance,
Des eaux tranquilles,
Et des palais de Venise.Le coeur se serrerait
A oublier ce paysage,
Saisi dans un instant,
D’un crépuscule,
D’un soleil sanglant.
Et le vent,
Echappé d’une bouche noire
Resterait palpable,
Presque,
Au dessus des navires,
Approchant du port…Chaque détail, accrochant la lumière,
Reste ici, inscrit
Il traverse notre regard,
Comme celui du peintre,
Et nous parvient dans une aube nouvelle,
Un coin de la mémoire,
Une vague suspendue,
L’ombre des pins,
Superposée à elle-même,
Lovée dans le perpétuel
Mouvement du temps ……Au bord de l’aquarelle.
-
RC- janvier 2014
Tags : Turner, Sargent, aquarelle, chabriere, liquide, watercolor, portry, poeme, art, peinture, painting, Venise, Venezia
-
Commentaires
Tout à fait, Tanagra -- et quels maîtres ( au niveau de l'aquarelle en particulier, puisque c'est le sujet ici )
Ajouter un commentaire
Et nous parvient dans une aube nouvelle,
Un coin de la mémoire,
Une vague suspendue,
L’ombre des pins,
Superposée à elle-même,
Lovée dans le perpétuel
Mouvement du temps …
De Turner à Sargent quel itinéraire de lumière