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photo perso – Alberto Giacometti: l’homme qui marche ( son ombre).
exposition au musée Maillol – Paris 2018
Vois cette silhouette
découpée dans la solitude.D’un pas décidé, elle progresse
vers quelque chose qu’on ne voit pas.On ne sait si elle avance
ou reste sur place :Il y a ce corps projeté en avant,
ce pas tendu ,et pourtantles pieds englués au sol,
entre futur et immobilité .–
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C'est un paysage ordinaire,
sans autre relief
que la lumière,
bue par la toile ,
ou bien inversement
s'il en émane
le feu de la couleur :
elle semble en sourdre,
C'est un silence
que l'on ne peut entendre,
inouï,
au sens littéral.
Et ce paysage,
si c'en est un,
absorbe toute parole ,
et le poème est vain
face au mur
gigantesque du tableau
qui émane des abysses,
ou nous y entraîne .
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RC
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peinture: Peter Sengl
Frida et Frida,
double portrait mécanique,
chacune se tient par une manche,
symétrique sans l'être,
sur un fond plombé:
jumelles où les mains s'absentent,
liens fragiles entre les veines,
crissement des attelles métalliques
tiroirs ouverts où le coeur épuisé
ne saigne qu'avec peine .
Posent-elles
comme ces princesses
de l'ère d'Elisabeth la première,
scrutant l'avenir ,
figées dans la souffrance ?
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RC - juill 2019
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