• Collage - Max  Ernst

     

     

    Il y a toujours

    Sur les billets de banque

    Des portraits de héros

    Sauveurs des nations,

    Des princes et des savants

    Et quelques faits marquants

    Partagés en histoire ,

    Légendes  du pays.

    Et pourquoi pas bientôt

    De super- héros

    Ceux des bandes dessinées

    Les Mandrakes  et hommes araignée

    Qui nous serviraient

    De papier monnaie…

    Il y a quelquefois

    Dans les livres  d’images

    Des dames en corsage

    Qui mènent à la baguette

    Des pensées sauvages

    Pas celles qui sont en pot…

    Des belles plantes

    Le regard pas sage

    Le masque coquillage

    Au milieu des cascades

    Qui vous portent des regards

    Légèrement entr’ouverts

    A vous inviter

    A découper les pages

    RC –  2 octobre 2012

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  •     

    photo:  Lee Miller- Joseph Cornell

     

     

      Imagine encore 

    un esprit sans corps  :
            c'est davantage qu'un fantasme,
    pour entr'aperçevoir un ectoplasme...,

     

    >         tout ce qu'on invente :
    les tables tournantes ,
    et la convocation des esprits,
                           ( s'ils en ont envie ),

     

    Ils pourraient te parler
    -        ou garder leur bouche scellée     - :
    tout cela dépend
    de quelques ingrédients,

     

    ( et juste ce qu'il faut de mystère
    avec une cloche en verre )  :
                           les êtres trépassent,
                          mais le courant passe ...

                 

               La photo a surpris
    cet évènement fortuit :
            c'est un instant unique ,
    parcouru d'ondes magnétiques,

     

    leur parcours aléatoire ,
    avant qu'on puisse apercevoir
    son image :                  ( attention
    à la fragilité de la transmission ! ) :

     

    C'est le visage d'un enfant,
    apparu accidentellement :
                rien ne le rattache au sol,
         comme flottant sur le formol

     

    retenu par des tubes blancs :
            des vaisseaux vidés de leur sang,
    d'où ce visage indéfini :
    c'est ce qu'on appelle fort justement       " une vue de l'esprit ".

    -

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